L'austérité et les

femmes

Favoriser les inégalités

Les mesures d'austérité dénotent une approche protectrice et conservatrice du fonctionnement de la société, et contribuent donc à perpétuer des inégalités sociales. La majorité des mesures de reprise économiques lancées par le gouvernement sont dirigés vers les secteurs à forte dominance masculine, comme l'industrie minière ou la construction. Les femmes sont les premières touchées par le renforcement de ces inégalités.


Une hausse des frais de scolarité sexiste

Encore aujourd'hui, les femmes gagnent en moyenne 76% du salaire des hommes. Chaque augmentation à la facture scolaire est donc plus difficile à avaler pour les femmes, qui forment en plus l'écrasante majorité des chef-fe-s de famille monoparentales étudiant-e-s.


Coupures en santé : Une charge supplémentaire

Les femmes constituent la majeure partie des proches aidants. Elles ont généralement sous leur responsabilité le soin des enfants et des membres de la famille en perte d'autonomie. Chaque coupure dans les services de santé publics transfère un peu plus la charge autrefois collective de la santé vers les familles, et principalement les femmes, qui doivent sacrifier temps, argent et énergie pour combler le déficit créé par les mesures d'austérité.


Une précarité d'emploi plus forte

70% des emplois à temps partiel au Canada sont occupés par des femmes. Celles-ci ont bien souvent des emplois moins stables, moins glorifiés et plus informels que les hommes, faisant en sorte qu'elles sont touchées beaucoup plus durement par les mesures attaquant l'emploi comme la réforme de l'assurance-chômage du gouvernement Harper. Elles représentent également la majorité des travailleuses et travailleurs des service publics, qui sont les premiers/ères à être touché-e-s par les coupes.


Hausse majeure et indexation des tarifs de garderie

Dans le budget que le Parti Québécois a déposé avant de déclencher les élections, il annonçait son intention d'augmenter les tarifs de garderie de 28%, soit de les faire passer de 7$ à 9$ par jour, puis de les indexer au coût de la vie à terme. Cette mesure aura un impact majeur sur les parents précaires, particulièrement les mères monoparentales.